RenaudOuimet’s review published on Letterboxd:
La grande force de Maxime Desruisseaux c'est de faire des films qui respirent de façon aussi frontale son amour pour ses personnages et pour le cinéma. Comme dans Harry, il arrive à prendre avantage de l'autofinancement et à faire un film profondément libre - un film qui se fait tellement de fun que le spectateur peut juste en être attendri. C'est rare des ovnis de cinéma comme ça et il faut les chérir.
Par contre, il y a le problème du leitmotiv technique qui peut devenir répétitif à la longue (est-ce que le film aurait gagné à être plus court ?). Les scènes du shérif en nature m'ont d'ailleurs fait beaucoup de bien, parce que ça allait vers quelque chose de moins technique mais plus ouvert et plus organique. Et clairement, j'en aurais pris plus comme ça.
En même temps, il faut pas oublier qu'un film autofinancé ça peut en avoir en maudit des contraintes qui jouent sur le resultat final et surtout que dans ce cas-ci, il y avait la covid au top de tout ça. Et donc, voilà pourquoi il faut chérir un film qui se permet d'être aussi risqué, libre et passionné.