Julien Quenneville’s review published on Letterboxd:
Bon film au premier visionnement, et bon film++ au second visionnement principalement grâce aux finesses de langage qui sont le fer de lance de Maxime et qu'on repère seulement après une première reconnaissance. Je note cependant en fonction de mon premier ressenti, par souci d'efficacité.
Le concept est pas mal et l'histoire qui tourne autour du thème de l'introspection est très bien conduite par Max. Deux remarques : le docteur pogne le fixe dans la deuxième moitié du film représentant à merveille la technique du reflet empathique sans input, et l'exploration des difficultés que traversent les gens qui vivent à deux, j'insiste pour dire qu'il faut la laisser au gros boomer à Mario Jean qui suinte dans son suit de mascotte des années 2000. Mon avis personnel.
Je me garderai d'étoffer davantage parce que je ne crois pas qu'il soit sage de faire dévier de sa trajectoire normale un réalisateur au potentiel énorme qui apprend encore son métier avec des commentaires trop élogieux ou trop durs. Il faut prendre soin de nos réalisateurs d'ici, et c'est d'autant plus vrai pour les quelques-uns dont le talent brut n'est plus à mettre en doute.
Longue vie à Maxime Desruisseaux et je lui adresse toutes mes félicitations pour son troisième long-métrage ! L'entrevue sur les ondes de la Première Chaîne est imminente. 🍁