Karelle’s review published on Letterboxd:
J'ai bien fait d'écouter la trilogie originale des Ocean avant, parce que le pay-off d'arriver à Eight après était vraiment satisfaisant. Pour vrai, la seule chose que j'ai à reprocher à ce film, c'est qu'il ait été réalisé par un homme, mais sinon, ça faisait la job en maudit, vraiment, vraiment plus que les originaux.
Comme je l'avais anticipé dans les commentaires de mon review de Ocean's Eleven, le fait que ce soit toutes des femmes a fait une énorme différence dans mon entrée dans le film. C'était vraiment clair, quand j'ai regardé les trois originaux, que ce n'était pas des films faits pour moi (à la fois dans le sens de "ce n'est pas mes films préférés", que dans le sens de "je n'étais pas le public visé par ces films, car ce sont des "films de gars"). Une gang d'hommes ensemble, aussi ludique soit le film, c'est jamais quelque chose qui me plaît beaucoup, même si, comme je l'ai dit, c'était une ride bien sympathique (la plupart du temps, parce que je garde un mauvais souvenir de Twelve), surtout avec une poutine et/ou des chips. Mais avec Ocean's Eight, c'est une autre histoire: estie que j'ai eu du fun à regarder toutes ces magnifiques femmes badass aller. Et non, je suis pas en train de dire que le film est parfait: c'était parfois trop calqué sur les autres Ocean, et ça reste ce que c'est, c'est-à-dire un Heist movie tiré par les cheveux. Mais c'est ce qu'étaient déjà les trois autres Ocean, peu importe ce que tout le monde peut en dire, faque à tout prendre, je choisis quand même Eight, parce que des femmes badass y'en a jamais trop dans la vie, alors que des "films de gars", on a atteint le niveau de saturation y'a un méchant boutte déjà (moi, en tout cas). Les actrices portent le film d'une manière tellement l'fun et agréable, je pouvais juste sourire avec elles et les aimer (à ce propos, je les ai trouvées plus et mieux "personnifiées" que les hommes dans les originaux, qui, à part pour George Clooney, Brad Pitt et Matt Damon, étaient pas mal définis, pour moi, par leur fonction dans le groupe). Moi aussi, comme Anne Hathaway, j'aurais choisi une vie de criminelle si c'était une des seules entrées que j'avais pour avoir des amitiés entre femmes (dieu merci, moi mon bookclub est un lieu merveilleux pour ça, merci Maria, et les autres qui ne sont pas sur LB).