Synopsis
In the midst of a quarrel, two lovers are suddenly interrupted by so-called intraterrestrials claiming their reconciliation could save the world.
2022 ‘La Guerre nuptiale’ Directed by Maxime Desruisseaux
In the midst of a quarrel, two lovers are suddenly interrupted by so-called intraterrestrials claiming their reconciliation could save the world.
La guerre nuptiale, c’est mon nouveau long-métrage, qui va paraître dans les prochains mois (et que j’ai bel et bien regardé aujourd’hui, car je devais confirmer à l’équipe de son que la dernière exportation était effectivement finale).
Sachez d’ailleurs que c’est la toute première fois que je parle « publiquement » de ce film. Pour vous dire, je n’ai jamais évoqué La guerre nuptiale sur mon compte Facebook personnel. Et ma sœur ne sait même pas c’est quoi le titre.
Ce n’est cependant pas par hasard si j’écris aujourd’hui ce texte sur Letterboxd…
Le 25 novembre 2016, mon précédent long-métrage (Harry: Portrait d'un détective privé) est sorti en salles, après avoir fait un joli détour dans les festivals européens. J’avais alors 29…
Alors voilà. Mon nouveau film a enfin été présenté devant public, à Montréal.
C’était le fun de pouvoir observer en direct les réactions de la salle, entendre les rires et les surprises, remarquer les endroits où ça lève moins, et constater avec un certain étonnement que l’épopée est effectivement terminée.
Je ressens un étrange mélange de satisfaction, de soulagement et de vide. C’est un moment que j’ai attendu pendant presque deux ans, essentiellement à partir du moment où j’ai filmé les premières images du film. Or, ce moment est venu et a passé, j’ai fumé mon cigare, la Terre a continué à tourner, et je me suis levé ce matin de la même manière que la veille!
Pourquoi ai-je fait ce film? Que faire de ma vie désormais? J’imagine que j’insèrerai, consciemment ou non, une partie de la réponse dans mon prochain film.
Hier avait lieu la première projection de La guerre nuptiale à Québec et, encore une fois, plusieurs membres de la communauté Letterboxd sont venus assister à l'évènement. Ça me touche chaque fois ÉNORMÉMENT.
J'en profite d'ailleurs pour remercier tout spécialement Félix Leblanc d'être venu, parce que je le connaissais uniquement via la plateforme, et il est venu se présenter à moi après le film. On a même pris une photo ensemble! Extrêmement enchanté d'avoir fait ta connaissance.
Évidemment, puisque je viens de Québec, c'était une projection très significative à l'échelle personnelle. Je pense d'ailleurs que ça marque d'une certaine façon la fin du cycle de La guerre nuptiale pour moi: mes amis sont venus, la gang de cinéma de Québec…
Le 1er octobre dernier, quand j'ai écrit mon (premier) texte au sujet de La guerre nuptiale, j'étais persuadé que l'épopée du montage était enfin terminée. Que j'avais apporté les ultimes modifications. Et que la prochaine fois que je reverrais le film, ce serait en présence du public.
Or, nous voilà SIX MOIS PLUS TARD. Goddamn. Mais où s'en est allé le temps pour l'amour du bon Dieu?!
J'ai finalement apporté au montage la toute dernière retouche il y a trois jours. Puis, j'ai regardé et livré HIER la vraie de vraie version finale du film.
Et donc, la première projection aura enfin lieu dans trois semaines. Le samedi 23 avril 2022, à 20:30, au Cineplex Odeon Quartier Latin, à Montréal.…
Projection spéciale de La guerre nuptiale pour les étudiants en médecine du département de psychiatrie de l’Université de Sherbrooke. C’était funky et inhabituel comme contexte, mais vraiment le fun!
Pis quand j’y repense, je réalise que le Q&A qui s’en est suivi, c’était ma psychanalyse.
Dans le paysage cinématographique québécois, on ne retrouve personne d'autres comme Maxime Desruisseaux. Envers et contre tous, le cinéaste originaire de Québec créé des oeuvres autofinancés qui se distinguent par l'authenticité de la démarche du cinéaste. Qu'on pense à Harry ou à Une histoire du Nord, Max réussit à insuffler de la vie dans ses projets; un espèce de groove qu'on retrouve pas ailleurs. Il donne l'impression qu'il n'y a rien de plus facile que de faire du bon cinéma, et donne le goût d'en faire également.
Bon, revenons à La guerre nuptiale. En présentant cette histoire de crise de couple intériorisée par le protagoniste masculin, Desruisseaux amorce une profonde réflexion sur les bases du couple et de l'amour. Bref,…
Un film pas compliqué mais risqué; 79 minutes de plaisir et de surprises, surtout grâce aux dialogues. Moi qui chiale souvent sur le manque de bons films romantiques au Québec, j'ai été servie d'un bel ovni plein d'espoir.
Le réalisateur (et membre actif du Letterboxd québécois) Maxime Desruisseaux signe un très charmant OVNI avec La guerre nuptiale. Mêlant habilement la science-fiction et la romance, le budget limité de la production est inversement proportionnel à sa créativité.
L'utilisation très habile du split-screen sert parfaitement la production, un huis clos verbeux mais constamment captivant. Tout au long de ses très remplies 79 minutes, Desruisseaux ne prend aucun répit à étoffer l'univers proposé en cours de route, où une deuxième écoute permettrait encore mieux de ne rien manquer de ce feu roulant.
Présenté par le cinéaste comme une œuvre funky et ludique (c'est vrai), La guerre nuptiale est ambitieux, réussi et ne ressemble à rien d'autre dans le paysage québécois. Maxime Desruisseaux est définitivement à suivre.
(Et comme je sais très bien que tu vas lire ça Max: félicitations! Et j'espère de tout cœur que le film va atteindre son public!)
Le plus métaphysique des épisodes de Couples à boutte, entièrement en split-screen, comme un infernal meeting Zoom, ou les cases d'un roman graphique, ou les facettes colorées d'un cube Rubik. Un exercice de style audacieux, ludique et éclaté signé Max Desruisseaux, un cinéaste à surveiller.
69/100
Je dois être honnête: je trouve que le cinéma québécois en ce moment fait dur pas mal. Avec les films de vedettes, les comédies familiales sans ambition, les oeuvres avec un propos politique de surface, Sam de Yan England, on montre qu'on a bien du potentiel dans la technique et qu'on en fait pas grand chose, ou du moins qu'on pourrait faire bien mieux. Notre scène de courts-métrages et des figures montantes derrière la caméra comme Pascal Plante ou Monia Chokri donnent pourtant de l'espoir (même si Babysitter a l'air de s'être fait ramassé à Sundance), et à cette liste je rajouterais humblement Maxime Desruisseaux et son nouveau La guerre nuptiale - ce qui me rappelle que je dois…
Grosse tâche que de devoir faire suite à HARRY : PORTRAIT D'UN DÉTECTIVE PRIVÉ, un film de docu-fiction indépendant que j'avais absolument adoré. Ayant rencontré le réalisateur à travers Letterboxd, j'ai eu la chance de voir ce film en première aux RVQC, et c'est donc avec beaucoup d'excitation que je suis allé m'asseoir au Odéon du Quartier Latin hier soir. No joke, j'avais pas eu aussi hâte de voir un film québécois que depuis La contemplation du mystère, il y a un peu moins d'un an.
Le film expose rapidement son parti pris stylistique : il se raconte à travers des split-screens colorés extrêmement rythmés qui cantent immédiatement le film en tant qu'ovni de notre cinéma local. Cette audace témoigne…
Bravo à l’audace, à la créativité, au montage (wow), aux animations, à la performance d’acteurs. Perso j'aurais voulu qu'on voit plus le détective, mais ça, c’est moi. Bref, je me sens inspirée et je me dis que le FCVQ commence bien. Ce n’est définitivement pas une fin.